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Si Nâama m’était contée Au carrefour |
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Vous n’en croirez pas vos yeux. Ce que l’on trouve là-bas est unique, exceptionnel et insoupçonné. Jamais autant de richesses touristiques ne se sont concentrées dans une seule wilaya de l’Algérie ; malheureusement, personne n’a l’air de s’en rendre compte. Entre les défauts de communication et l’absence d’une véritable offre touristique commercialisable, les potentialités de Nâama s’ensevelissent peu à peu sous la poussière du temps. Pourtant, il suffit d’un coup de plumeau pour dévoiler un potentiel culturel et financier brut … à la portée de tous les opérateurs touristiques qui savent oser.
Nous pénétrons la grande kheïma pour déjeuner. Le vieil homme s’assoit à l’entrée, les jambes croisées, un chapelet en main. À l’intérieur, des tables sont dressées à même le sol, avec plusieurs hommes autour qui attendent d’être servis. Nous prenons place à l’une de ses tables et, quelques minutes plus tard, deux hommes rentrent, l’un portant un grand plat de couscous avec des légumes et de la viande dessus, l’autre portant deux pichets en inox, l’un rempli de sauce pour le couscous, l’autre rempli d’eau. Le déjeuner commence.
À notre table, nous faisons la connaissance du docteur Abdelaziz Ra’smal, un socioanthropologue de l’université d’Alger 2 qui nous éclaire davantage sur la vie du saint patron de la région. « Sidi Ahmed El Madjdoub a passé une bonne partie de sa jeunesse chez ses oncles à Ksar Loudaghir (Figuig) et a appris le dialecte Amazigh chez eux, ce qui fit de lui un homme à la culture mixe (arabo-berbère) », nous raconte-t-il. Il nous apprend aussi qu’en plus de son mausolée à Asla, un monument lui est dédié à Oued Amizour à Bejaïa, et une mosquée à Bordj Zemmoura, à Bordj Bou-Arreridj.
À la fin du déjeuner, nous remercions le vieil homme pour son hospitalité et lui demandons plus de précisions sur la fin de la waâda. Il nous apprend que la clôture de la manifestation se fait le vendredi, après la prière d’El Asr. « Les Talaba et les Chouyoukh (élèves et maîtres) s’assoient en cercle au mausolée de Sidi Ahmed El Medjdoub et font une prière collective, pour que règnent la paix en Algérie et la miséricorde entre son peuple, et pour la gloire … du président de la République », nous dit-il. Malheureusement, nous n’assisterons pas à la clôture, car d’autres merveilles nous attendent ailleurs, en territoire Nâami.
Fragments et souvenirs … de la préhistoire
Nous rejoignons Tiout, commune située au sud de la wilaya, au croisement des routes nationales 47 et 6. Là-bas, nous rencontrons Mohamed Henine, un ex P/APC de la commune, devenu vice président de l’association « tadjmaât aghrem’akdim » (le conseil du vieux palais) qui se propose de nous faire le guide. Il nous apprend que Tiout se positionne au centre des lieux d’intérêt touristique de la wilaya. « À partir d’ici, le fort de Bouamama se situe à 45 km, le musée des dinosaures de Sfissifa à 40 km, les dunes de sable de Aïn Sefra à 17 km, la station thermale de Aïn Ouarka à 40 km et Ksar Asla est distant de 50 km » nous révèle-t-il.
Nous suivons ensuite M. Henine vers l’une des 45 stations de gravures rupestres qui font la réputation de Tiout. Celui-ci nous raconte qu’elle fût la toute première station qui date de la préhistoire découverte dans le monde. « Elle fût découverte le 24 avril 1847 par le Général Cavaignac et le Docteur Félix Jacquot » nous apprend-il. « Elle représente aussi la meilleur scène rupestre de la région montrant la vie de l’homme primitif. En cette ère, il mangeait de la chasse et habitait les grottes avant d’évoluer pour bâtir … des ksour », ajoute-il. M. Henine nous apprend aussi qu’on peut voir des squelettes d’hommes primitifs subsistant jusqu’à ce jour à « Ksar Lahlaf » qui date de plus de 14 siècles.
… au pays des Dinosaures !
Nous n’irons pas voir les traces d’hommes préhistoriques, mais prenons la direction de Rouis El Djir pour admirer les restes d’une autre espèce … du jurassique ; une espèce qui régnait en maitre sur le monde à cette époque : les dinosaures. Difficile à croire que ces « géants » ont vécu ici en Algérie, pourtant c’est le cas, et des fossiles et autres ossements sont là pour le prouver.
De l’extérieur, le musée à la forme organique très originale rappelle les œuvres de l’architecte suisse Daniel Grataloup. À l’intérieur, on trouve des restes d’animaux préhistoriques, des crocodiles, des poissons, des bois pétrifiés et … des dinosaures.
On apprend que le site a été construit dans le site même où ont été découverts, en 1999, grâce à un programme de fouilles du musée de géologie et des hydrocarbures et l’entreprise Sonatrach, les premiers ossements d’un bébé dinosaure - un sauropode - qui mesure environ 10 m. Une découverte dont l’annonce officielle a été proclamée, en octobre 2000, sous le nom du «géant des Ksour », après l’extraction d’une cinquantaine d’ossements de l’animal transférés par la suite à Boumerdès.
Zones humides thermalisme et biodiversité
Un nouveau jour se lève sur Nâama. La grisaille environnante d’octobre mêlée à une pluie extrêmement fine confèrent un air triste à la wilaya. Cela ne nous empêche pas de parcourir plusieurs kilomètres jusqu’à Oglet E’Daïra, une zone humide située en plein territoire steppique sur la commune de Aïn Ben Khelil. Abdelkader Allali, un inspecteur au commissariat des forêts de la wilaya nous y accompagne en nous livrant des précisions sur cette zone.
« La wilaya de Nâama compte trois zones humides protégées par la convention internationale de RAMSAR : Oglet E’Daïra où nous sommes en ce moment, le cirque de Aïn Ouarka et les Oasis de Moghrar et de Tiout » nous apprend-il. « Personnellement, je considère Oglet E’Daïra comme étant la perle des steppes, car il est très rare de voir une zone humide de cette dimension. Elle s’étale sur quelques 23.400 hectares, dont 200 hectares de plan d’eau », ajoute-t-il. Sur place, nous sommes impressionnés par le panorama et les couleurs qu’il dégage, malgré un ciel grisonnant : des arbres asséchés qui semblent s’enfouir dans l’eau comme dans du sable mouvant et de l’herbe qui pousse jute entre le sable orange et l’eau trouble … Nous nous approchons d’une longue vue mise à disposition pour admirer le plan d’eau. Grâce à cet instrument, nous apercevons une sorte de forêt qui pousse à l’intérieur de l’eau et diverses espèces d’oiseaux.
«Cette région est connue par ces oiseaux migrateurs. En janvier 2012, on en a recensé plus de 4.000, dont des flamants roses et certaines espèces menacées » nous révèle M. Allali. « En plus des espèces d’oiseaux à l’instar de l’Outarde Houbara, on trouve aussi des antilopinés comme la gazelle de l’Atlas», ajoute-t-il.
Nous quittons Oglet E’Daïra pour le deuxième site protégé par la convention de RAMSAR de la wilaya. Située au cœur des Monts des Ksours dans l’Atlas Saharien occidental, cette zone géothermique est connue par les géologues sous la dénomination de cirque de Aïn Ouarka. Arrivés là-bas, notre visite coïncide celle d’un Ministre. Nous en profitons pour faire la visite des lieux en sa compagnie.
À suivre … |
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