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Pour compenser le manque de formation en tourisme L |
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La formation dans le domaine hôtelier demeure insignifiante, tant en qualité qu’en quantité. D’autant plus que la culture touristique fait défaut, ce qui rend encore hostile le métier d’hospitalité. Un paradoxe qui ne joue pas en faveur de la perspective de faire du tourisme une des cinq alternatives à drainer les ressources hors-hydrocarbures.
Fethi Ferhane, de Mng Hotels (le Groupe Eden) et doctorant en management hôtelier, dans sa communication «La formation qualifiante en management hôtelier : opportunités et perspectives», présentée lors de la Conférence algéro-suisse, organisé par l’ambassade Suisse en Algérie et Sommet Education, groupe français ayant racheté les deux écoles de formation suisses, Glion Institue of Higher Education & Les Roches Global Hospitality Education, en donne un aperçu lorsqu’il révèle qu’« une grande partie des 261 000 employés du secteur touristique en Algérie, selon des statistiques de 2014, sont sans formation.», en précisant, si l’on est, que « l’Algérie compte 4 établissements de formation sous tutelle du ministère du Tourisme, 8 instituts sous tutelle de la formation professionnelle, et 60 écoles de diverses catégories».
C’est pour, semble-t-il, y remédier que l’occasion a été donnée à Sommet Education de faire la promotion de ses activités. Ceci en partant du postulat interrogatif « Sous quelle forme doit-on former? Et quel contenu préconiser ?».
Tania Hadj Ali, directrice régional du recrutement à Sommet Education, chargée de l’Europe du Sud, l’Afrique du Nord et le Moyen-Orient (Mena), a tenu à souligner, dans la communication «Conquérir de nouveaux horizons », que « les deux écoles compte rarement d’Algériens par les effectifs. Et mon vœu est justement de voir quelques-uns de mes co-citoyens intégrer ces deux Ecoles.», ajoutant : «le partenariat entre officiels demeure le mieux indiqué, notamment en promouvant des initiatives émanant des universités algériennes, car le semestre de formation coute 33 000 euros, ce qui n’est pas à la portée de la majorité. »
Elle a, dans ce cadre, tenu à rapporter que «Glion dispose de deux campus implantés en la Suisse et en Angleterre, alors que Les Roches en a cinq sur cinq pays, à savoir, la Suisse, l’Espagne, la Chine, la Jordanie, et le dernier en date, les Etats-Unis.», en ajoutant que «plus de 3000 étudiants de 100 nationalités sont enregistrés, et plus de 11 000 anciens étudiants ont bénéficié d’une formation de haute qualité.».
Le rôle du tourisme dans l’essor économique mondial, en termes de création de richesses et de génération de l’emploi, est toujours mis en avant dans la perspective de sensibiliser les pouvoirs publics à l’effet de le développer.
C’est ce que fait, à juste titre, Hadj Ali quand elle avance que «284 millions d’emplois sont comptabilisés à l’heure actuelle dans les domaines des voyages, événementiel, hébergement, restauration, qu’1 sur 11 emplois dans le monde est crée par le tourisme, et que celui-ci représente 9.8% du Produit intérieur brut (Pib) mondial.».
«En perspective, tient-elle à insister, 309 millions d’emplois sont envisagés dans les années à venir».
Les Suisses préfèrent l’institut de formation à l’université !
Pour sa part, l’ambassadeur suisse en Algérie, Muriel Berset Kohen, qui parraine cette « opération de séduction », a déclaré que « la formation des deux écoles suisses est de haute qualité, ce qui fait d’elle l’une des meilleures du monde. A l’issue de laquelle, les formés ne deviennent pas forcément des directeurs d’hôtel mais peuvent prétendre à d’autres fonctions dans les banques, le luxe, l’événementiel, etc».
Elle a rapporté que «7 suisses sur 10 se rabattent sur les instituts de formation, plus prisées que les universités, dont l’attrait est pourtant disproportionné aux prix très élevé du cursus, car ce qui compte pour les apprenants c’est le contenu prodigué, répondant aux standards internationales. ».
L’ambassadeur suisse a exhorté les instances algériennes à « suivre l’expérience de partenariat entre l’Ecole supérieure d’hôtelière et de restauration d’Alger (Eshra) et l’Ecole d’hôtelière de Lausanne (Ehl), qui commence à donner ses fruits.», regrettant au passage de «ne pouvoir donner avec précision le nombre, au demeurant rare, des algériens suivant une formation dans le territoire Suisse, car cela relève des prérogatives des Cantons. ».
Glion et Les Roches : 50 ans d’expérience
Selon un document de presse, dont nous détenons une copie, il est mis en relief la force et les missions des deux Ecoles. Ce qui suit, une présentation non-exhaustive de son contenu.
Glion Institut de Hautes Etudes et Les Roches Global Hospitality Education forment depuis plus de 50 ans les leaders de demain dans bon nombre de secteurs apparentés au tourisme - des métiers du luxe à l’hôtellerie de prestige, en passant par le marketing, les relations publiques, l’évènementiel et l’entrepreneuriat (pour ne citer que ces derniers).
Glion a reçu le prix de la Meilleure école de Management Hôtelier lors de la cérémonie des Worldwide Hospitality Awards 2015. Les diplômes délivrés sont les suivants : Bachelor ou licence, la formation dure 7 semestres avec 2 semestres de stages en entreprises soit 3 ans et demi au total. Diplôme postuniversitaire, elle s’élève à un an et demi. C’est un diplôme conçu pour les personnes qui souhaitent changer d’orientation et se tourner vers les métiers de l’hôtellerie et du service. Master, elle s’élève à un an. MBA, la formation dure généralement un an à deux ans.
Glion comme les Roches sont européennes dans leur structure, suisses dans leur éthique professionnelle, américaines dans leur approche éducative (éducation en semestre avec le bachelor en 7 semestres dont 2 semestres en stage) et multinationales dans leur population estudiantine. Tous les programmes se concentrent à développer les aptitudes analytiques, à comprendre les théories de gestion contemporaines ainsi que leur application pratique.
Elles sont toutes les deux accréditées par la prestigieuse New England Association of Schools and Colleges (NEASC) au niveau universitaire, organisme d’accréditation américain de renommée internationale.
La renommée et le succès de nos deux écoles reposent sur leur lien étroit avec l’industrie hôtelière. Pour chaque école, une équipe est entièrement dédiée à conserver et renforcer la force d’attraction des écoles, en particulier auprès des 50 entreprises (chaines hôtelières, entreprises internationales…) qui viennent chaque semestre sur les campus pour recruter leurs futurs employés ou trouver leurs stagiaires. De plus, nous avons un conseil d’administration composé de professionnels de l’industrie qui expriment clairement pendant les sessions leur besoins et les tendances du marché. Nos programmes sont régulièrement adaptés à leurs besoins et nous encourageons par ailleurs nos professeurs à toujours garder un pied dans l’industrie.
Notre haut pourcentage de placement des étudiants (89%) s’explique aussi parce que nous avons d’excellentes relations avec l’industrie hôtelière et que notre réseau est international. Ainsi, environ 45% de nos diplômés travaillent dans l’hôtellerie pure, avec 80% de ce ratio dans les chaînes hôtelières et 20% dans des hôtels indépendants, mais les choix de carrière ne sont pas limités aux hôtels et restaurants traditionnels. Les diplômés de la section management hôtelier sont très appréciés dans les secteurs tels que le tourisme (5%), le commerce de luxe (nous venons d’ailleurs de lancer une spécialisation dans le Management des Marques de Luxe car c’est là un domaine qui prend de plus en plus d’ampleur), la finance et le consulting (11%) et la technologie ou la loyauté des clients dépend fortement de la qualité de service et de l’expérience de marque. Enfin l’événementiel rassemble environ 6% de nos anciens, l’éducation 4% et la pharmacie 3%. En somme toutes les portes leur sont ouvertes.
Samir Ramram |
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