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Déficit en formation hôtelière L’ESHRA à |
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L’Algérie aura enfin son École Supérieur d’Hôtellerie et de
Restauration. Une bonne nouvelle pour le secteur touristique qui peine à
combler son déficit en matière de formation en gestion hôtelière. Avec une
seule «École Nationale Supérieur de Tourisme» d’une capacité de 200 places
pédagogiques dont la plupart des diplômés se convertissent à l’activité
d’agence de voyages, le secteur hôtelier algérien se retrouve amputé d'une
grande partie de sa main-d’œuvre qualifiée qui constitue pourtant le pilier de
sa qualité de service.
Avec ses 800 places pédagogiques dont 400 en système
d’internat, l’École Supérieur de l’Hôtellerie et de la Restauration d’Alger
ESHRA ambitionne de «livrer le plus vite possible des ressources humaines
qualifiées», selon le Directeur Commercial et Marketing de l’école Andreas
Baumann. À quelques jours de son ouverture officielle, les travaux de
construction s’accélèrent pour accueillir les premiers étudiants dès le 02
Novembre 2014. «Seul, le complexe sportif ne sera pas opérationnel avant
Décembre 2014», avance Imen Louelhi, responsable commerciale à l’ESHRA.
Cette école, un partenariat entre la Société
d’Investissement Hôtelier (SIH) et l’École de l’hôtellerie de Lausanne
(Suisse), ouverte aux bacheliers leur permettra d’obtenir une licence en
Gestion Hôtelière au bout de quatre années de formation. Les deux premiers
semestres seront consacrés aux bases de la gestion hôtelière notamment la
production culinaire, l’organisation de l’hébergement et de la restauration et
les aspects liés à l’administration, à la communication et au marketing
hôteliers. La première année sera suivie d’un stage de six mois dans une
entreprise hôtelière algérienne.
Les trois semestres qui suivent seront consacrés à la
gestion hôtelière avancée, l’accomplissement personnel et l’entreprenariat
suivi d’un deuxième stage dans une entreprise hôtelière à l’étranger pour
favoriser une plus grande ouverture sur le monde. Enfin, un dernier semestre
sera consacré à la spécialisation : une nouveauté qui donnera une teinte
particulière à la licence selon les tendances de l’étudiant (Finances, Marketing,
Food & Beverage Management, Administration, …).
Un système de formation ingénieux
Différente de la formation hôtelière classique, celle
dispensée à l’ESHRA favorise l’entreprenariat et l’innovation à la faveur de
son partenariat avec Lausanne Hospitality Consulting LHC. Pour rappel, LHC est
la filiale «conseil» de l’École Hôtelière de Lausanne qui constitue la
référence mondiale en matière d’enseignement des métiers de l’hôtellerie depuis
120 années pour les professionnels du secteur touristique.
«La formation à l’ESHRA repose sur trois piliers essentiels:
la théorie, à travers les cours dispensés en classe; la pratique en ateliers de
cuisine et aux restaurants d’application et l’entreprenariat que l’école
développe particulièrement dans son restaurant à thème», nous fait savoir
Andreas Baumann. Le Directeur Commercial et Marketing de l’école nous explique
aussi que «chaque mois, un groupe d’étudiants propose un “thème” au restaurant,
élabore la carte, s’occupe de la décoration de la salle, de l’animation et de
la gestion du restaurant. À la fin du mois, des profs évaluent le travail des
étudiants et leur donnent des conseils pour améliorer leurs performances».
Au bout de quatre années, l’étudiant aura accompli une
formation «complète» qui lui permettra de gérer un établissement hôtelier, un
restaurant ou une équipe de travail. Aucun détail ne sera négligé. «L’étudiant
suivra même des cours d’architecture et de design, de nutrition, d’hygiène, de
sécurité et de gestion des crises» nous apprend Imen Louelhi. «Une fois qu’il
sort d’ici, l’étudiant est opérationnel», ajoute-t-elle.
Une immersion totale dans l’hôtellerie
Pour les étudiants de l’ESHRA, pas question de faire de la
gestion hôtelière sans être imprégnés de la «culture hôtelière», voire de son
style de vie particulier. Pour cela, toute l’école a été conçue à la façon d’un
grand complexe touristique de manière à offrir à ses résidents une totale
immersion dans le milieu hôtelier.
En plus des espaces pédagogiques englobant un amphithéâtre
de 300 places pédagogiques, quatre salles de classe et une bibliothèque,
l’école offre toutes les commodités d’un véritable établissement hôtelier à
savoir une réception, quatre restaurants, trois bars, une salle de banquets
baptisée «Aula», mais aussi un complexe sportif disposant d’une piscine, une
salle de fitness, un stade de football et un «beach club» avec un accès direct
à la plage.
Et pour une totale imprégnation, le système d’internat est
obligatoire, du moins pour la première année de formation. L’objectif, selon
les responsables de l’école, est d’habituer l’étudiant à vivre et évoluer en
permanence dans la sédentarité. Pour cela, un campus de 400 lits est prévu pour
abriter la masse estudiantine. Des chambres supplémentaires sont également
prévues pour accueillir les parents qui viennent en visite depuis l’intérieur
du pays.
La qualité, mais à quel prix ?
On l’aura compris, à l’ESHRA, on ne fait pas dans
l’approximatif, que ce soit en matière de qualité de formation, ou de qualité
d’accueil. Des programmes de référence mondiale, des professeurs hautement
qualifiés, des infrastructures à la pointe de la technologie, les étudiants de
l’école sont traités à la manière du «client est roi». Cela dit, est-ce que ce
royaume est accessible à tout le monde ?
Pour une licence en gestion hôtelière, il faut compter
3.600.000 DA, soit quelques 900.000 DA par an. Un prix excessif ? Pas selon le
Directeur Commercial et Marketing de l’ESHRA qui rappelle que « si l’on divise
le prix annuel par 365 jours, la formation revient à moins de 2.500 par jour.
Pour ce prix, l’étudiant bénéficie d’une formation de qualité et d’un diplôme
reconnu à l’international, mais aussi de l’hébergement et la restauration en
pension complète, un choix parmi quatre restaurants, l’accès à toutes les
commodités de l’école et à une bibliothèque au fonds documentaire important».
Pour sa part, la responsable commerciale de l’ESHRA Imen
Louelhi évoque aussi le programme Student & Industry Relations (SIR), un
service unique en son genre pour les étudiants, leurs familles et l’industrie
qui inclue suivie des étudiants à l’école, service social et médical, contacts
avec l’industrie, facilitation de l’accès aux stages, projets étudiants-entreprises
et propositions de placement pour le premier travail.
Pour s’acquitter de leurs dues quant aux prix de la
formation, l’école accorde à ses étudiants une facilité de payement en trois
tranches. Certains d’entre eux réussissent à décrocher le parrainage de grands
groupes hôteliers des pays du Golf qui voient en eux «un investissement sûr».
C’est aussi le cas de certaines entreprises et institutions algériennes. Ces
dernières peuvent de même bénéficier de cycles de formation «à la carte» ; une
opportunité que toute entreprise, selon ses besoins, devrait saisir. Il en va
de la qualité du tourisme dans notre pays.
Mohammed BOUDALI |
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