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Investissement dans le tourisme |
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Quel mode de
financement des micro-entreprises
Le financement des projets touristiques demeure l’une des
préoccupations des opérateurs du secteur. Les jeunes s’orientent de plus en
plus ces derniers temps vers la création de microprojets tout en cherchant les
meilleures sources de financement.
Tantôt l’Ansej, tantôt l’Angem, mais le plus important pour eux c’est
d’avoir des crédits auprès des banques.
Concernant le financement des projets d’investissement dans
le secteur, les responsables du secteur ont
signé des conventions signées avec quelques banques du secteur public
Badr, BDL, CPA, Cnep, ainsi que le Fgar, ainsi que d’autres avec des banques
privées comme El-Baraka afin d’accompagner les investisseurs.
Les professionnels souhaiteraient en outre la création d’une
Bourse des investissements et le financement opérationnel. Il est question
notamment d’accès des banques commerciales aux ressources (à long terme) du
Trésor public pour le financement de l’industrie hôtelière et touristique. Ils
plaident également pour la création d’un établissement spécialisé dans le
financement à long et moyen terme, ainsi que pour l’augmentation de la garantie
de la Caisse de garantie des crédits d’investissements, actuellement plafonnée
à 50 millions de DA, à un niveau en rapport avec l’importance de
l’investissement et l’étendue des projets hôteliers et touristiques.
Conscient du fait que les micro-entreprises pourraient
générer plus d’emplois directs et indirects et créer de la valeur ajoutée si
seulement les candidats postulaient pour des activités, liées à l’artisanat,
les investisseurs tentent donc de trouver le meilleur système de financement de
leurs projets.
Pour certains professionnels du tourisme, les banques ne
financent que marginalement cette activité. Leur argument principal repose sur
le fait que le secteur touristique ne pèse actuellement que de moins de 1% des
crédits bancaires à l’économie nationale.
Du côté des banques, publiques comme privées, on souligne,
au contraire, que la profession a, au cours des dernières années, signé de
nombreuses conventions avec le ministère du Tourisme dans le but de renforcer
la contribution du système bancaire national au développement du secteur.
Notons que le financement des projets touristiques est
couvert actuellement à concurrence de 60 à 70 % par les banques. Ce financement
s’opère dans le cadre d’une convention signée entre les ministères du Tourisme
et des Finances et les banques. C’est Ainsi que la Société Générale Algérie
(SGA), Arab Gulf Bank (AGB), Banque El Baraka, Trust Bank et Salama Bank se
sont engagées en 2014 à travers ces accords à financer les projets
d’investissement dans le secteur touristique pour des montants représentant
jusqu’à 70% de chaque projet et cela pour une durée de 12 ans au maximum.
On peut citer également les accords et les conventions déjà
signées en 2012 avec les six établissements bancaires publics. Ces différentes
conventions ont également prévu l’intégration du FGAR (Le Fonds de Garantie des
Crédits aux PME) pour la partie garantie de financement des équipements.
Aussi, dans les différentes lois de finances, les projets
touristiques ont bénéficié d’avantages dans leur financement reste à savoir
s’ils sont appliquées sur le terrain. Par exemple, les investisseurs dans le
domaine de l’hôtellerie au niveau des wilayas du Nord et de celles du Sud
bénéficient respectivement d’une bonification de 3% et de 4,5% des taux
d’intérêt applicables aux prêts bancaires.
On peut mentionner en outre que les activités touristiques
sont soumises à l’IBS au taux de 19% alors que les autres activités sont
soumises aux taux de 25%, avec une exonération pour une période de 10 ans pour
les entreprises touristiques à l’exception des agences de tourisme et de
voyages.
Le secteur bénéficie également d’une exonération permanente
de la TAP ainsi que de l’application, jusqu’au 31 décembre 2019, du taux réduit
de 7% de TVA. Aussi, le secteur du tourisme est assujetti au taux réduit de
droit de douane sur les acquisitions d’équipements et d’ameublement non
produits localement.
Toutes ces mesures de financement ne peuvent être
qu’encourageante pourvu qu’elles soient appliquées sur le terrain pour
faciliter la création des micro-entreprises dans le secteur du tourisme.
Fatiha Aïd. |
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