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Virée dans la commune de Chréa, à Collo |
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Le paradis est difficilement accessible, même quand il est sur terre. Le cas de la plage de Tamanart, à plus de 100 kilomètres à l’ouest de Skikda, en est l’indicateur le plus édifiant. L’équipe de Thalassa a omis de l’inscrire sur son agenda du travail, traduit récemment par l’émission regardée par 2.63 millions de téléspectateurs, lors de sa diffusion le 3 avril 2015 sur France3. Sinon l’audimat aurait été plus important. Et l’émerveillement par la beauté de la cote algérienne encore .
La plage relève de la commune de Chréa, dans la daïra de Collo. Pour l’atteindre, il faut traverser, à partir du chef-lieu, six communes (Hadaiek, Bouchtata, Tamalous, Kerkera, Collo et Chréa) en prenant la route de Staiha, 8 (Hadaiek, Ramdane-Djamel, Emdjez-Edchiche, Sidi-Mezghiche, Tamalous, Kerkera, Collo et Chréa) en optant pour le raccourci de « Kendadis ». C’est dire que le paradis mérite effort ! En arrivant dans la petite commune de Chréa, une plaque placée dans à ce qui ressemble à une intersection, vous indique Tamanart 11 kilomètres. La route est vertigineuse, mais nullement exténuante du fait que les vues magnifiques qui agressent votre persistance rétinienne, vous font oublier que les virages sont un dérangeant gastrique de premier choix. Les lauriers roses, on y trouve à profusion, qui semblent plantées pour égayer votre voyage et tresser le paysage des couleurs de l’arc-en-ciel terrestre. Sur la route, hormis l’été, vous trouverez rarement passagers vous accompagnant ou roulant inversement de votre itinéraire. En revanche, lorsque le printemps commence à pâlir, le trajet devient long à vous donner envier de revenir sur vos….roues ! Sur la route, le chantier de réalisation d’une route côtière reliant Tamanart à Collo, a été implanté il y a quelques temps, balafrant le décor et fardant le monde rural et montagneux d’un graffiti urbain.
L’origine de son appellation demeure mystérieuse. C’est la cause de sa fréquentation qui ne l’est pas. Tamanart est magnifique. Et excusez l’euphémisme. Elle est implantée au bout du désœuvrement et de l’isolement, formant l’épilogue de la manifestation d’une compassion envers la population vivant aux limites de Skikda. Tamanart, c’est la découverte de la béatitude après un trajet bercé par une sensation de désolation, induite par l’ermitage de citoyens « bernés » par une déshérence, qu’embellissent une verdure curative et un bleu épuratif. Le far-West que clôture un Eldorado, qui n’est pas un mythe, cette fois-ci.
Tamanart est une petite plage par rapport à sa superficie qualitative. Seulement une longueur de pas plus de 2 kilomètres non linéaires, qu’une route bitumée, bordée par quelques restaurants déplorant le manque de nourriture, offre une chaleureuse harmonie entre le vert et le bleu. Tamanart c’est la perpétuelle découverte de petites plages, soigneusement cachées par des archipels comparables à des murs séparateurs. Ce n’est qu’en les dépassant que l’on s’ébahit de l’existence de plages encore merveilleuses. Et l’émerveillement continue jusqu’au lieu affublé « Ici s’achève la vie », « Houna tentahi el hayet », un regroupement d’habitations perchées sur des collines, que la vie a gratifiées de vues édéniques et d’ermitage « géhénnique ». Les habitations sont mitoyennes à une caserne de la marine. Ici s’achève notre tournée génératrice de bien-être et d’amnésie par rapport au stress urbain et familial, après avoir longuement contemplé les deux rochers.
Tamanart est malheureusement une plage interdite à la baignade. Les réticences sécuritaires ont été souvent avancées comme une entrave à son ouverture. Ces appréhensions trouvent leur fondement dans un fait survenu en 2001 : une embuscade tendue à un groupe de gendarmes. Depuis, c’est l’accalmie. Pour Tamanart, les estivants n’ont jamais jeté leurs serviettes. Ils s’y installent avec femmes et enfants durant la saison estivale, ne soupçonnant nullement l’existence de danger mortel. Les chalets, presque une vingtaine, dont un appartenant au défunt Abderezak Bouhara, connaissent pour ceux qui ne les occupent, un bénéfice certain, tellement une rude bataille entre clients ne se connaissant pas est entamée dés le mois de mai. A 2500 DA la nuitée en moyenne, l’hébergement est très prisé en ce lieu.
Le problème de couverture Djezzy et Nedjma, Mobilis est, elle, mieux lotie, n’en est pas un pour quelques-uns. C’est une manière de se déconnecter du contact humain et de se débarrasser, le temps de se tremper dans la salinité, des ondes électromagnétiques.
Zaid Zoheir |
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