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L’Algérie Une destination au cœur… de l |
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Décidément, pas de chance ! Le hasard n’est pas encore du
coté du tourisme algérien qui, au moment ou il tente de réintégrer l’IFTM pour
se relancer, se fait plutôt interpeller sur un drame qui s’est joué au même
moment sur l’un des plus célèbres sites montagnards de l’Atlas : Le Djurdjura.
Et dire qu’un mal n’arrive pas seul. Non seulement la nouvelle s’est répandue à
la vitesse de l’éclair, mais, en un instant de grande panique, l’effroi menace
d’emporter avec lui, en même temps, tous les efforts engagés pour remettre le
tourisme algérien au cœur de la sphère professionnelle de l’IFTM (International
French Tourism Market). En cette dernière semaine de septembre 2014, l’occasion
de renouer avec les professionnels et les décideurs du tourisme méditerranéen
et international était des plus belles, mais la surprise l’était encore plus.
Le stand algérien, vers qui tous les regards se sont tournés, est devenu
brusquement l’attraction de tout le salon, non pas pour inclure l’Algérie dans
les nouveaux catalogues des prochains départs hivernaux vers le Sud, pas non
plus pour aborder les perspectives des balades sur les hauteurs des grands
massifs nationaux, mais plutôt pour s’interroger sur la calamité du nouveau
drame qui se joue on live, pendant plusieurs jours, comme un feuilleton, sur
les hauteurs de Lalla Khedidja.
Les sollicitations sont nombreuses ; la fête est gâchée, la
joie cède la place à l’ignominie et tout le monde est perplexe devant cette réalité
qui s’est invitée au dernier moment, balayant tout espoir de reprise, ne
serait-ce que provisoirement, ou de perspective d’ouverture dans l’immédiat.
L’emballement
médiatique, avec son lot d’informations ininterrompues et un matraquage
incessant et très pressant, semble marquer les esprits et tout le monde cherche
une explication satisfaisante qui n’arrive pas. La problématique du tourisme
algérien, ou plutôt de l’improbable fait algérien, domine le salon et la
question de la sécurité du juteux marché touristique renvoie toute cette
assemblée à l’essentiel : comment aborder cette nouvelle épreuve du cas
algérien ? Quelle réponse lui apporter ? Quelle sera sa dimension réelle et
tolérable ? Et tout s’emballe encore très vite. Les réponses recherchées et
apportées seront à la mesure de la gravité de la nouvelle. Des stands des pays
représentés, particulièrement ceux concernés directement, aux professionnels et
organisateurs, en passant par les autorités consulaires, les déclarations
fusent pour tenter de mettre en exergue une réponse claire et obstinément
efficace et convaincante.
La sécurité des touristes et la quintessence même de la
pratique touristique et du voyage. En outre, en dépit de la dimension
dramatique de la disparition du randonneur français, à la fois touriste et
admirateur de la montagne algérienne, les professionnels présents au salon,
très touchés par l’élan de sympathie et de solidarité avec tout le pays, se
sont déclarés très attachés à la poursuite de la promotion du tourisme vers ces
destinations méditerranéennes. Tous, conscients de la réalité de cette
actualité abjecte, confient qu’ils ne se laisseront pas imposer la dictat de la
peur ; à commencer par les représentants des destinations concernées, les
organisateurs du salon, les voyagistes des pays émetteurs jusqu’aux
représentants de la diplomatie française qui se sont dépêchés au salon pour
dissiper les amalgames et rassurer un monde touristique en effervescence. De
l’avis général, le tourisme est un secteur dynamique qui ne se laissera pas
manipuler par de tels agissements, aussi
graves soient-ils. Sa capacité d’adaptation est aussi impressionnante que l’est
sa sensibilité à l’environnement, à l’espace et aux défis auxquels il doit
faire face.
En effet, après l’annonce de la carte des pays à risque pour
les voyageurs français, les mises en garde du Quai d’Orsay quant au risque de
se rendre dans ces pays, par ailleurs principales destinations du marché
français, leurs représentants, présents à l’IFTM, se sont immédiatement manifestés
pour rassurer à la fois les professionnels et le public et insister sur le fait
qu’un tel acte reste isolé et ne peut en aucun cas se reproduire ailleurs, même
si le risque zéro n’existe pas. Tout le monde s’accorde sur le fait de
poursuivre les efforts pour que le tourisme continue d’être un rêve accessible
à tous.
Les représentants algériens au cœur de l’actualité bien
malgré eux, choqués par l’évènement, ont déployé beaucoup d’efforts pour tenter
de minimiser son impact sur l’image de l’Algérie touristique. Ils ont cherché
également à convaincre sur la nécessité de voir la destination Algérie dans son
évolution, en mettant l’accent sur les engagements pris et le parcours accompli
par le pays pour revenir au sein de la communauté du tourisme international. «
Cela reste un acte isolé…dans une région qui n’est pas vraiment touristique » a
bien martelé Mme Dahbia Hamani, responsable de la communication du stand
algérien. La même responsable précise que le marché français « c’est notre plus
gros marché émetteur », cherchant à rassurer tant le touriste que les
voyagistes français. Elle a aussi insisté sur la nécessité de faire la part des
choses s’agissant de l’Algérie touristique et de l’acte odieux en question. Ce
message a largement été repris et diffusé au sein du salon et dans les média.
Le soutien est venu également des autres pays, par ailleurs
voisins et tributaire du même marché touristique, qui se sont trouvés malgré
eux sous les feux des projecteurs et des interrogations. La Tunisie et le Maroc
ont manifesté, eux aussi, leur soutien en assurant une prise en charge complète
et sécurisée des touristes, tout en faisant valoir, l’un comme l’autre, le fait
que les menaces et les évènements traversés ces dernières années n’ont en aucun
cas porté atteinte aux touristes occidentaux, et que la sécurité est tout à
fait garantie. La directrice de l’ONTT, Wahida Jaiet, confirme de son côté que
cette tragédie ne constitue pas pour autant une réelle menace pour le tourisme.
Et d’ajouter : « il n’y a pas lieu de paniquer car les zones touristiques en
Tunisie sont sécurisées » et n’ont jamais été confrontées à ce problème, même
pendant la dure période qui a suivi la révolution du Jasmin.
Les voyagistes
français se sont aussi exprimés dans le même sens et ont bien indiqué que
l’activité touristique continue sa marche, tout en prenant en compte les
difficultés relevées. La question de la sécurité est bien sûr primordiale pour
tout le monde. Ce qui s’est passé en Algérie est un acte qui aurait bien pu se
produire ailleurs, dans d’autres destinations et même en Europe, vu la crise
actuelle, le potentiel d’attentats en occident et la tension exacerbée qui
règne dans le monde, relève un voyagiste français. Un autre professionnel,
regrettant la disparition du touriste français, par ailleurs professionnel
chevronné du tourisme de montagne, signale que depuis le début des années 2000,
les touristes occidentaux ont progressivement bien intégré cette notion du
risque et sont mieux informés de l’évolution des situations sécuritaires de
leurs destinations. Les professionnels français insistent particulièrement sur
le rôle du voyagiste pour encadrer les touristes et adapter ou même modifier
ses destinations dans les cas extrêmes. Par exemple, ce sont les pays
méditerranéens du Sud de l’Europe, Espagne, Grèce, Italie et Turquie qui ont
bénéficié le plus de ce report de la clientèle traditionnelle fréquentant les
pays du sud de la méditerranée. Les spécialistes de ces marchés se sont
naturellement orientés vers le marché européen beaucoup plus sûr et moins
exposé que les pays arabes d’Afrique du Nord. En effet, l’offre touristique des
deux rives est pratiquement comparable si ce n’est la grande différence des
prix. Ce n’est pas par hasard donc si les grands récepteurs de la saison
estivale, qui vient de s’achever, sont ceux-là même qui caracolent en tête des
destinations.
«Ce pays aux mille facettes est l’invitée d’honneur de la
82ème édition ». C’est avec cette ouverture que Foireurop.com présente notre
pays, rejoignant ainsi la belle introduction de l’IFTM qui le décrit comme:
«une merveille cachée dans la méditerranée, l’Algérie». L’événement grand
public, moins spécialisé mais aussi important pour l’image de l’Algérie, est la
Foire Européenne de Strasbourg, du 5 au 15 septembre 2014, dont l’Algérie est
l’invitée d’honneur cette année. Cette manifestation européenne est une vitrine
de très grande valeur et une opportunité très rare pour la mise en perspective
du savoir faire et des atouts du pays. C’est aussi une occasion pour le comité
national d’organisation de faire découvrir les richesses historiques,
culturelles, gastronomiques ainsi que tout le patrimoine matériel et immatériel
dont dispose l’Algérie. En plus des atouts culturels et économiques, les
différentes facettes du tourisme algérien ont été présentées aux visiteurs. La
foire a permis de mettre en avant l’immense diversité des richesses dont
dispose notre pays et de les faire découvrir à un public éclectique et à des
professionnels d’horizons divers. Plusieurs échanges ont eu lieu et des
contacts ont été établis avec des voyagistes qui envisageaient l’envoi de
groupes de touristes vers l’Algérie. Malheureusement, les dernières nouvelles
ont stoppé net cet élan, en attendant des jours meilleurs. L’agence de voyages
Horizons Nomades, par exemple, a du annuler un voyages dans les Aurès, prévu en
octobre, peu après la tombée de la triste nouvelle.
Malgré cet événement dramatique externe mais bien notable,
la présence algérienne à l’IFTM marque le retour du tourisme national au sein du
marché professionnel émetteur français. En effet, c’est le rendez-vous
incontournable de la rentrée et il faut y être. C’est certainement le salon des
professionnels et de ceux qui font le gros du tourisme mondial. A côté de
l’Algérie, les principales destinations mondiales, des quatre coins du monde,
s’exposent et tentent, comme à chaque occasion, de convaincre de nouveaux
clients, plutôt, de nouveaux grands clients, puisqu’il s’agit des voyagistes:
tours opérateurs et réseaux de distribution en premier lieu. Toutefois, ce sont
fondamentalement les destinations du bassin méditerranéen qui les premières
doivent être prises en considération, car elles servent de repère pour la
destination nationale. En effet, la disposition des stands des pays du Maghreb respecte
bien sa propre configuration géographique, même si, habituellement, ils sont
aménagés dans un même secteur. Le stand algérien, drapé des couleurs de
l’immaculée Alger La Blanche et du Sahara, s’est installé au milieu de ceux des
deux voisins : La Tunisie et le Maroc. C’est une belle façade pour notre
tourisme avec un espace beaucoup plus réduit, à l’image du nombre d’opérateurs
algériens présents sur le salon. La comparaison avec les deux autres voisins
s’arrête là. En effet, la taille des deux pavillons Tunisien et Marocain, les
moyens de communication, les ateliers et Workshops organisés durant le salon,
tout comme l’effervescence dont ces voisins font preuve, sont autant
d’indicateurs qui renseignent sur leur volonté à investir et à convaincre leur
principal marché commun. Leur réaction
instantanée suite à l’événement de Tikjda et la multiplication des déclarations
pour rassurer le marché français ont été non seulement un soutien pour le
voisin algérien, mais aussi une façon de montrer à la fois leur capacité de
réaction, rapide et adéquate, et leur prédisposition à faire face. Alors que le
voisin de l’est tente de se relancer sur un marché français, qui revient
lentement mais incontestablement ; alors que le voisin de l’ouest consolide sa
place de destination sûre et prometteuse, le pays du Sahara poursuit sa
campagne de conquête, doucement mais sûrement, dans un monde où la régularité
et l’image sont des plus décisives.
Du reste, les deux pays, avec l’arsenal marketing dont ils
disposent sur place, continuent de marquer leur différence par rapport au
marché algérien qui ne constitue guère, ou plutôt pas encore, pour eux, un
sérieux concurrent, mais qui pourrait le devenir, à l’instar même de la logique
du voyage. En, effet, les évolutions de ces toutes dernières années ont bien
montré, une fois de plus, la capacité du tourisme à se régénérer aussi vite et
efficacement, en substituant certaines destinations à d’autres, tout en
poursuivant inlassablement sa progression et sa conquête de nouveaux horizons.
Moussa LEHCHILLI |
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