INTEREXPO
Une communication intelligente au service de l'entreprise
|
Document sans titre
 |
|
 |
|
NEWS |
La rue Didouche Mourad Artère commerçante d'Alger par excellence |
|
Ex-rue Michelet, la rue Didouche Mourad aujourd’hui boulevard, est l’une des plus belles avenues de la capitale. Quelque soit la saison été comme hiver, cette artère commerçante s’anime dès l’aube jusqu’à point d’heure. Grandes enseignes du prêt-à-porter et de la mode en général, commerces de luxe bordent la rue des deux côtés attirant les badauds qui s’y attardent pour y faire des emplettes ou simplement pour flâner.
D’un style haussmannien à connotation méditerranéenne, des immeubles blancs aux volets et balcons bleus s’alignent le long de l’avenue et font la réputation d’Alger la Blanche. Le boulevard Didouche Mourad est inscrit dans un projet de réhabilitation, ainsi quelques façades d’immeubles et édifices sont repeints de blanc et les balcons consolidés.
Situé sur ses hauteurs, le Musée National du Bardo est le point de ralliement des intellectuels mais aussi des néophytes.
Des expositions temporaires y sont organisées tout le long de l’année en particulier l’été. En restauration depuis quelques années, une aile du musée demeure cependant ouverte au public. Celui-ci pourra également déambuler dans le palais agencé en salles et patios et y admirer les céramiques et boiseries anciennes.
Nous poursuivons notre chemin le long du boulevard où apparaît bientôt un îlot de verdure, poumon du centre-ville: le Parc de la Liberté (ex-Parc de Galland) inauguré en 1915 par Charles de Galland alors maire d’Alger. Ses jardins en terrasses entrecoupés d’escaliers, ses volières, ses plantes rares et son plan d’eau en faisaient alors l’un des lieux les plus appréciés des Algérois. La volière n’existe plus de nos jours.
L’entrée par la rue Didouche Mourad s’ouvre sur un monumental escalier bâti autour d’un bassin agrémenté de plantes aquatiques
En haut du parc, se trouve le Musée National des antiquités et des arts islamiques.
Toujours en descendant vers l’artère commerciale, s’érige le bureau de poste qui centralise toutes les opérations postales des usagers du centre-ville. En face, une station service crée des encombrements les jours de grandes affluences.
De là, nous sommes à proximité de la majestueuse cathédrale du sacré cœur qui abritait, il y a quelques années une bibliothèque tenue par les sœurs blanches et ouverte au public.
Le boulevard Didouche Mourad, c’est aussi un dédale de ruelles transversales où bistrots et restaurants hauts lieux de la gastronomie fleurissent.
Les Algérois raffolent de pâtisseries et entremets que confectionnent des établissements de renommée établis sur l’avenue, en l’occurrence La Table Fleurie ou Papy ou bien dégustent un Banana Split à la Fleur du Jour. Mais ce qu’ils apprécient par-dessus tout, c’est la proximité de structures dédiées à l’art. Des librairies ayant pignon sur rue organisent des rencontres et ventes-dédicace d’écrivains confirmés. Egalement, des galeries d’art comme la Galerie Aïcha Haddad qui se donne pour mission de révéler les jeunes talents du territoire national. Elle offre aux amateurs d’art pictural deux expositions par mois.
Dans notre quête de l’inédit, nos pas nous mènent vers une échoppe ou s’amoncellent des piles d’ouvrages. Un étagement de plusieurs milliers de livres qui montent jusqu’au plafond. Boussâad, antiquaire depuis plus de soixante ans, les propose aux petits et grands.
En notre présence et avec beaucoup de pudeur, il fit allusion aux personnes qu’il côtoya durant sa longue vie. Certaines illustres et d’autres anonymes, mortes à présent et qui se rappellent à sa mémoire par moment. Il parla d’Albert Camus qui venait dans sa boutique s’approvisionner et qu’il prit en amitié. Mémoire vivante, on vient encore le consulter sur certains évènements du passé.
Le boulevard est l’endroit indiqué pour faire son trousseau de mariée ou plus simplement pour acquérir une nouvelle garde-robe en complément des accessoires. Le marché de Meissonnier parallèle à l’avenue propose des articles à prix raisonnables. Toutes les bourses peuvent y faire un choix. Sinon la Place Audin, en contrebat du boulevard, offre un panel de boutiques les plus prestigieuses.
Lors des soldes d’hiver, les Algérois investissent le Boulevard jusqu’à Audin qui ressemble alors à une ruche. Meriem, 39 ans enseignante dans la fonction publique, nous confie habiller de pied en cape sa progéniture en cette période de l’année. Quand à Sabrina, lolita de 15 ans, vivant de largesses parentales, elle s’offre à cette occasion des tenues fashion qui font craquer son fiancé.
L’été, en particulier durant les longues soirées ramadanesques, une vie nocturne s’organise. En sus des soldes de l’année, les commerçants atteignent leur chiffre d’affaire durant le mois sacré.
Dès le retour du soleil, l’artère devient un haut lieu de rendez-vous : hommes d’affaires, étudiants ou couples d’amoureux s’attablent aux terrasses café pour étancher leur soif. La Dolce Vita est de rigueur.
Le Boulevard, c’est aussi le quartier d’affaires du centre-ville : ministères, établissements et banques s’alignent en file indienne. Les opérateurs de téléphonie et magasins proposant des gadgets issus de la pointe de la technologie attirent les jeunes gens. Mounir 25 ans, ingénieur, est accroc aux jeux vidéo. Il déclare dépenser une grande partie de ses émoluments et avoue avoir recours au système D pour joindre les deux bouts.
Plus bas, se trouve l’université d’Alger qui abrite le musée de géologie de l’établissement. Des cours magistraux y sont dispensés. Des laboratoires modernes permettent le déroulement des travaux pratiques dans des conditions efficientes.
La présence d’étudiants apporte un souffle nouveau en cet endroit. Les jeunes s’organisent pour créer des manifestations et intègrent le mouvement associatif.
Des artistes de rue se produisent à quelques endroits de l’artère sur autorisation de la mairie. Des musiciens mais aussi des portraitistes.
Une mouvance artistique a investi le boulevard. Des jeunes gens bourrés de talent veulent démontrer leur savoir-faire. Ils font que le centre-ville reste un endroit animé où il fait bon vivre. La belle saison attire les groupes de touristes qui s’empressent dans les magasins de souvenirs de l’avenue. Poteries, maroquinerie, dinanderie et argenterie font leur délice.
Le soir, Alger la Blanche s’endort quelques heures au plus fort de la nuit. Commence alors la farandole des camions d’éboueurs de la voirie. Alger se fait propre, elle se fait belle. Lorsque l’aube pointe le bout de son nez, le boulevard se pare de ses plus beaux atours et se tient prêt au déferlement humain. Une nouvelle journée commence. De labeur pour certains et de villégiature pour d’autres.
Le Boulevard Didouche Mourad reste l’endroit incontournable à visiter. Il est de ce fait plébiscité par les tours opérateurs du monde entier.
Karine Aït Younes |
ARCHIVES 06/12/2016 Philippe Bonnot, Directeur Général de Renaissance Tlemcen Hôtel, à Tourisme magazine:"La qualification du personnel touristique n'est pas un problè 06/12/2016 La "TURKISH AIRLINES" à la conquêt du ciel 06/12/2016 La propriété intellectuelle comme mode de protection 06/12/2016 La rue Didouche Mourad Artère commerçante d'Alger par excellence 06/12/2016 Kermesse à la Grande Poste Les jeunes talents sont à l'honneur 06/12/2016 Tourisme urbain La ville, un atout à ne pas négliger 06/12/2016 Agent de tourisme et de voyage Les démarches à suivre 06/12/2016 Tissage traditionnel Un art qui a conservé toute sa valeur 06/12/2016 Tamanrasset Perle du désert
|
|
|
 |
|
 |
Copyright © 2008 Interexpo Administration
Conception : New agency www.newagency-dz.com
|
Il y a eu 2054713 visiteurs uniques
|

|