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Mr Idriss YALAOUI Expert en management et accompagnement des entreprises.Il y a urgence de soute |
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Tourisme Magazine : Le secteur du tourisme est appelé à se développer
et ce dans une conjoncture marquée par de grands changements au niveau
économique mondiale face à la chute des prix des hydrocarbures. D’abord,
comment se porte à votre avis ce secteur en Algérie?
MYalaoui: Au moment ou nos recettes en devises se rétrécissent comme une peau
de chagrin et la balance commerciale est de plus en plus négative, des
ressources financières plus rares.
Le secteur du tourisme n’a jamais été pris en charge correctement en
Algérie, du fait t que le besoin en recettes devises n’a pas été la
préoccupation principale aux cotés des exportations hors hydrocarbure.
Les recettes importantes provenant des exportations des hydrocarbures
ont fait passer le développement de ce secteur au second
plan.
Le flux touristique est insignifiant par rapport aux potentialités du pays
en l’absence de stratégie de développement du secteur touristique qui
connait beaucoup de restructuration tantôt autonome, tantôt rattaché à
d’autres secteurs comme c’est le cas maintenant.
Les statistiques qui intègrent le retour de nos émigrés faussent toutes les
données et donnent des chiffres irréalistes.
Les recettes issues du tourisme ne sont pas maitrisées, elles ont à l’image
des exportations hors hydrocarbure qui stagnent depuis des années.
Les budgets qui y sont affectes par l’Etat ont toujours servi au
financement de structures administratives sensées développer ce secteur et
aucune évaluation n’est faite pour corriger les trajectoires adoptées, c’est là
ou l’APN doit intervenir a travers sa commission tourisme.
Il faut cependant rappeler que durant les années 70 de gros efforts ont été
déployés pour lancer un véritable tourisme de masse qui aurait pu déboucher sur
une politique de tourisme tout cours.
C’est durant cette période planification judicieuse que de grosses
installations et complexes touristiques ont vu le jour et la formation de la
Ressource humaine était au rendez vous à travers les grands instituts régionaux
ouverts pour la formation de personnel d’accueil et de gestion.
Quelles sont à votre avis les raisons qui font que la destination Algérie
est peu prisée?
La destination Algérie n’est pas simple à expliquer à travers quelques
phrases, il faut revenir aux fondamentaux d’une qualité de service pour parler
d’une destination. L’environnement politique et sécuritaire bien qu’il est
meilleur sans que l’étranger le sache insuffisance de communication et de
représentation à l’étranger. L’environnement social (L’algérien est sociable
chez lui mais peu commerçant envers le touriste. L’environnement
culturel. L’espace culturel n’offre pas assez de choses qui captent la
curiosité des visiteurs, les sites touristiques, les sites historiques, les
lieux de distraction doivent être remis en valeur et suffisamment connus
des visiteurs. Les conditions d’accueil des étrangers de la frontière d’entrée
sur le territoire jusqu'à la sortie ,sans être trop tolérant ,il faut
beaucoup de souplesse dans le respect de la sécurité bien entendu. Les
coûts des prestations doivent attractifs en allant jusqu'au soutien des
établissements touristiques en périodes creuses comme cela se pratique
ailleurs. La traçabilité des séjours avec des guides et une meilleure
organisation (à l’image de la Turquie par exemple.) et enfin le problème de
transport et des liaisons aériennes, créer de nouvelles dessertes par Air
Algérie qui s’inscrira dans la stratégie globale du tourisme ou alors permettre
l’ouverture de notre ciel aux compagnies concurrentes.
Selon certains, la promotion de l'artisanat peut permettre au secteur de
contribuer au développement économique durable en tant qu'alternative aux
hydrocarbures. Qu'en pensez-vous?
L’artisanat n’est qu’une petite partie de ce que doit être le tourisme
global. Les artisans ne sont pas suffisamment soutenus par les pouvoirs publics
pour constituer un marché porteur.
Il y a nécessité de former les jeune créateurs de petites choses
artisanales attrayantes. Il y a urgence de soutenir les véritables
artisans par des mises à niveau et des visites à l’étranger et leurs
participations aux expositions et foires internationales.
Nos artisans, compte tenu de leurs tailles ne peuvent pas se
permettre de financer un voyage pour une exposition à l’étranger ni même en
Algérie, c’est là ou devrait intervenir les subventions et les soutiens
financiers de l’Etat à la place du soutien au sucre et à l’huile (qui sont une
véritable source de gaspillage aux cotés du lait et du pain)
Est-ce que les chambres d'artisanat jouent leur rôle dans l'accompagnement
des artisans notamment dans la formation et la création des micro-entreprises?
Je ne connais pas bien la contribution de ces chambres, mais il est
facile d’avoir un aperçu sur leurs contributions qui restent très
insignifiantes à commencer par la qualité des membres qui les
composent ainsi que par les compétences techniques de leurs vis-à-vis qui sont
des directions de l’artisanat au niveau des wilayates.
Quelles solutions adopter à votre avis afin de promouvoir ces deux secteurs
aussi importants l'un que l'autre dans le développement économique du pays?
Tout d’abord le tourisme ne doit pas être un appendice d’un autre
département ministériel à l’image de ce qui se fait à présent. Relier le
département « Artisanat » avec d’autres départements sous prétexte qu’ils
sont complémentaires est une mauvaise solution.
Par contre développer les installations et les moyens d’accompagnement
évoqués plus haut sont à mon humble avis des priorités à engager
Réorganiser totalement ce secteur en définissant la part du secteur
public qui va jouer le rôle de régulateur.
Assurer les contrôles efficaces de la qualité de service pour assister les
consommateurs et fidéliser les touristes étrangers
Attirer les investisseurs étrangers de renom en créant les conditions
appropriées en matière de fiscalité, de formation et de protection de leurs
actifs pour constituer des locomotives aux investisseurs locaux.
Assurer de meilleures formations du personnel et revoir les rémunérations
en rapport avec les exigences du métier, le secteur public pourrait être une
référence.
Exiger des compétences à la tête des centres touristiques aussi bien pour
le secteur public que privé à, travers un cahier des charges.
Les solutions sont multiples et nombreuses, j’en ai cité que quelques
unes plus haut dans cet article
Mon souhait est de voir l’afflux de nos compatriotes en partance vers
la Tunisie et autres pays touristiques en période de vacances puisse être
renversée pour avoir la même affluence aux portes de nos centres touristiques
et se bousculer pour faire des réservations en Algérie. |
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