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La formation hôtelière de qualité Une ex |
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Le débat sur la formation professionnelle en Algérie reste
toujours d’actualité au vu de la proportion des jeunes (75% de la population a
moins de 25 ans) qui arrivent sur le marché du travail, et donc du défi immense
qui se pose pour créer des emplois.
Dans le secteur spécifique du tourisme, et en dépit des
efforts jusque là fournis, beaucoup reste à faire d’autant plus qu’il s’agit
d’un domaine particulier ou les facteurs conjoncturels pèsent lourdement sur
les stratégies mises (ou remises) en place...jusqu’à l’avènement en 2008 du
SDAT* (Schéma Directeur d’Aménagement Touristique) qui en constitue désormais
la ‘feuille de route’ à l’horizon 2030.
Le volet consacré à la formation y occupe une place
prépondérante (Pour cela, Il sera utile de consulter le site du MTA et plus
précisément le chapitre intitulé :’’La carte de la formation du secteur du
tourisme’’, et aboutit à une conclusion
qui tranche sur ‘le manque de performance de l’offre de formation’ pour les
raisons suivantes :
* Le nombre de structures existantes n’assure pas une
couverture territoriale suffisante.
* Les contenus du programme pédagogique dispensés s’avèrent
dépassés et non adaptés aux évolutions que connait l’activité touristique.
* Un encadrement pédagogique insuffisant en quantité et en
qualité.
Toutes ces carences ont donc nécessités la création de
‘Conventions-Cadre’ au titre de ‘l’inter-sectorialité’ élaborée avec plusieurs
autres Ministères: (Enseignement Supérieur, Enseignement Professionnel,
Education, Santé) pour développer un
partenariat entre les différents établissements de formation et aboutir à
des actions communes d’insertions
professionnelles des jeunes diplômés dans les nombreuses filières touristiques.
Par ailleurs, le SDAT intègre parmi ses ‘5 dynamiques
fondatrices’ le ‘Plan Qualité’ basé justement sur la formation touristique, qui
doit tendre à améliorer la qualité des prestations (touristiques) en les
hissant au rang des standards Internationaux. Aux établissements publics
existants : ENST (Alger), INTHT (Tizi-Ouzou et Tlemcen), CHT (Bou-Saada) qui
relèvent du MTA (Ministère du Tourisme et de l’Artisanat), et à la faveur de
l’ouverture à la formation privée, sont venus s’ajouter d’autres structures privées pour dispenser un enseignement
technique et managérial adapté à l’hôtellerie et la restauration. Des ‘écoles
privées’ s’inspirant généralement de programmes pédagogiques importés de
l’étranger donnent des résultats pour le moins ‘mitigés’ au terme de
‘formations diplomantes’, en raison de la faiblesse des moyens engagés
(exigüité des locaux, encadrement et
supports pédagogiques insuffisants, etc.). Un établissement ‘d’appoint’ sort pourtant du lot, puisqu’il s’agit de
l’ESHRA (Ecole Supérieure de l’Hôtellerie et Restauration Algérienne) qui a
ouvert ses portes à Tipaza (Ouest d’Alger) en Novembre 2015 seulement. Issue le
l’Ecole prestigieuse de Lausanne (Suisse), elle aura pour mission de former des
cadres gestionnaires de l’hôtellerie et de la restauration, après quatre années
d’études (voir le N°56 de ‘’Tourisme Magazine’’).
Un tel investissement privé
dans le secteur de la formation
donc des ressources humaines représente un nouveau jalon dans le
développement du tourisme en Algérie ; celui qui permettra une plus
grande valorisation des métiers de l’hôtellerie, pour doter les
nouvelles structures d’hébergement
(parmi lesquelles les grandes Chaines Internationales qui s’installent
dans notre pays) en personnel qualifié.
Enfin nous tenons à
rappeler les recommandations de Monsieur Marcel Bourseau dans son ouvrage sur ‘La Gestion Hôtelière’ en chapitre IV :
«Les qualités professionnelles du personnel dans une
exploitation, quelque soit la branche d’activité en cause, conditionnent sa sauvegarde
et son expansion...le personnel nombreux de ces entreprises a besoin de
s’adapter et, plus largement, d’être soumis à des méthodes de formation
rénovées...en considérant qu’il est une sorte d’ambassadeur chargé au surplus
de l’accueil dont on ne soulignera jamais assez l’importance sur les réactions
psychologiques des hôtes ». Toute une profession de foi ! Pour celui qui a
encore dit que : «Le métier d’hôtelier est de servir dignement»
ZMR |
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