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LE DJURDJURA, BERCEAU DU TOURISME DE MONTAGNE EN ALGÉRIE |
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Le grand Sud, le littoral pittoresque et les majestueuses montagnes de l’Algérie
offrent une richesse naturelle considérable pour relancer toutes les formes
du tourisme à la langueur de l’année.
Le territoire algérien
est connu par sa grande superficie composée de quatre reliefs qui succèdent du
nord vers le sud caractérisés par des chaînes montagneuses séduisantes le
spectateur. À l'exemple de l'atlas Tellien où se trouve les montagnes de
Ouersenis, le Chenoua, les Barbos, les Bibans et le Djurdjura. Ce dernier est
situé à la wilaya de Tizi-Ouzou couvrant toute la bordure méditerranéenne, une
région impressionnante par le resplendissement de ses magnifiques paysages et
la richesse de ses sites, en plus de son artisanat et de sa culture, attirante par
la majesté de ses montagnes et l'originalité de sa population.
La création du Parc
national du Djurdjura était en 1983 reconnue par l’UNESCO en 1997, ce dernier situé
entre la wilaya de Bouira et celle de Tizi-Ouzou, c’est un majestueux site
naturel couvrant environs 18 550 ha, un gisement riche de grande variété de
paysages et d’espèces, certaines endémiques de la région du Djurdjura, d’autres
de l’Afrique du Nord. Ce massif cristallin comprend diverses richesses
attirantes l'attention de plusieurs touristes et randonneurs de tous les coins
de l'Algérie et même des étrangers. Cette diversité a un rôle crucial sur
l'écosystème et même sur le plan économique et touristique du pays.
En fait, le Djurdjura est caractérisé par ses
paysages panoramiques formant une toile artistique, ses chemins pittoresques et
forêts immenses en forte présence des espèces particulières végétales dont des
plantes médicinales (géranium, chêne verte, lavande,) et les forêts (pins d'Alep,
les cèdres, El Arez,..) des arbustes
et champignons. Et des espèces animales
comme la famille des rapaces diurnes (faucon, vouture, fauve, aigle royale…) et
celle des passereaux (rouge gorge, chardonneret élégant, rossignole Philomèle…
ainsi que d’autres espèces faunistiques à l’exemple de sanglier, le singe
magot, l'aigle et le chacal…
Malheureusement toutes
ces richesses sont menacées par la transformation et l'extinction à cause des
feux de forêts et certaines activités destructives commises par l'être humain.
Djurdjura et ses monts
Les caractéristiques de
l’écosystème du Djurdjura lui donnent une visibilité géographique assez
gigantesque dont un ensemble de sommets
enchainés, citant :
HAÏZER (2123 m)
AKOUKER (2164 m)
TIMDOUNINE (2305m)
LALLA KHEDIDJA (2308m) point
culminant de la région il permettra aux visiteurs d'atteindre le ciel comme
elle leur offre des vues mystérieuses.
Il faut mentionner que
le massif de Djurdjura est composé en trois parties :
-Le massif oriental
(Lalla Khedidja)
-Le massif central (Ixef
Timedouine)
-Le massif occidental
(Haïzer)
D’ailleurs les amateurs
des montagnes somptueux attendent avec enthousiasme l'arrivée des premiers
flocons de neige qui couvrent les cimes du massif avec un manteau blanc pour
pratiquer leurs activités préférées randonnées pédestres, faire du sky,
l'alpinisme, prise de photos, bivouac...
Du côté artisanal la
région reçoit ses visiteurs avec ses produits territoires: huile, figues, figue
séché, figue de barbarie et ses plats traditionnels, auxquels des festivités
sont célébrées annuellement à l’instar de la poterie de Maâtkas, le tapis de N'Ath
hichem, les bijoux d'Ath Yenni ce qui expose une panoplie de variété du
patrimoine et du savoir-faire rimant avec plusieurs formes du tourisme rural, culturel,
de montagne et l’agrotourisme.
On ne peut pas parler
du massif de Djurdjura sans citer les sites les plus visités :
Tikejda, Thalettat, Thala
Guilef, Thamda ousserghi, Thassafth ouguemoune, Ath yenni, Ath El Kaïd,…ces
lieux connaissent un grand recours de la part des visiteurs durant toute
l’année.
Pour cela on trouve plusieurs
entrepreneurs ont recouru à l'investissement et au développement du tourisme
local dans le but de promouvoir le patrimoine ancestral et faire découvrir la
beauté de la kabylie.
La montagne de
Djurdjura se considère parmi les meilleures destinations pour passer un séjour
mémorable au cœur de son massif et ses villages où règne la nostalgie
l’histoire et les traditions locales menacée par l’exode rural des zones
d’ombres, la disparité régionale et la dégradation de la biodiversité.
En outre, la fragilité
et la richesse de la montagne a été
évoqué dans le centre du débat de
la Journée internationale de la montagne, célébrée chaque année, le 11
décembre, tout en répondant aux menaces auxquelles elle fait face.
Lotfi Mokrani
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