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Tunisie touristique, |
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Après une période de
crise, d’hésitations, de perte du plus gros de la clientèle, la reprise semble
bel et bien être là. Avec une femme de poigne à la tête de ce département ministériel,
les tunisiens annoncent la couleur. Reprendre le terrain perdu, réexaminer
l’état des lieux et définir les voies et moyens pour aller vite, bien et loin.
La reprise des
éductours en direction de la presse en est, entre autres une preuve.
C’est avec deux consœurs de la presse écrite et juste
avec une petite heure de retard que j’embarque avec Tunis Air, à
l’invitation de l’ONTT, vers Tunis pour aller à la découverte de la
thalassothérapie du pays, berceau des printemps arabe.
Lotfi Bourguiba, guide de l’ONTT, nous attendait à
l’aéroport de Tunis Carthage. Une foule nombreuse occupait l’aérogare, aux arrivées
internationales. Au vu des pancartes brandies par des hôtesses d’accueil, de
nombreuses personnes, comme nous étaient attendues. Une ambiance ordinaire d’un
aéroport international.
Avec Belkacem au volant de la voiture de service, nous
rejoignons Hammamet Yasmine, distante de 60km après presque une route de route.
Le trafic était intense en cette fin d’après midi.
Nous, mes deux consœurs et moi, qui voyagions pour la
première fois en Tunisie sommes un surpris de la quiétude générale qui semblait
régnait dans les endroits que nous traversions. Faut dire qu’avec les derniers
événements, on s’attendait au pire, même si, de l’avis de tous, l’approbation
de la constitution tunisienne avait de toute évidence calmé les esprits et
rassuré le plus grand nombre. Et c’est tant mieux.
L’hôtel Alhambra ou nous résidons pour les deux premières
nuits est nu établissement de cinq étoiles. On était attendus par l’équipe
managériale pour notre installation.
Le lendemain, et après le petit déjeuner, nous sommes reçus
par le Directeur de l’établissement et la Directrice commerciale, Mouna
Benabdeladhim, Un topo nous est fait sur l’hôtel. Ainsi que sur les prestations
de thalassothérapie et les différents types de cure, de santé ou de remise en
forme.
Amel prendra le relais. Elle responsable du centre de
thalassothérapie. Avec elle, nous allons à la découverte du centre. Nous
apprenons que les suisses constituent le plus gros de la clientèle, suivis par les allemands,
les algériens et les tunisiens.
Les visites, nous rappellent Amel, commencent par une visite
médicale, obligatoire, suivie ensuite par les différentes étapes de la cure.
Nous apprenons également que le centre a
été primé en 2011, obtenant la première place
du classement des centres de thalassothérapie tunisiens.
Au terme de notre visite, la direction nous gratifie d’une
cure de remise en forme chacune. Nous
nous y prêtons volontiers à ces cures, faites avec professionnalisme et les
résultats sont édifiants.
Une foule d’étrangers occupait le restaurant « chez
Achour » où nous sommes conviés à déjeuner. Un restaurant d’apparence
modeste mais riche d’une histoire depuis 1961, date de son ouverture. C’est un
restaurant typique d renommée mondiale, spécialisé en poissons. Ce fut un
véritable régal pour les amateurs de cette cuisine. « Chez Achour »
est une véritable institution.
Le lendemain, nous entamons nos visites par un petit crochet
par l’hôtel Asdrubal, situé juste en face. Nous somme reçus par Faten Brini,
agent de réservation. L’hôtel, très chic, est constitué de 209 suites. Que des
suites ! Faten nous dira que l’établissement a gardé ses prix même pendant
la période de crise. « C’est la politique de la maison » précisera
Faten avec fierté.
Nous poursuivons notre route vers le Nahrawes, très connu
par la clientèle algérienne pour le fréquenter assidument. Monsieur Bouslama,
patron de l’hôtel et, en même temps, président de la fédération des hôteliers
tunisiens, nous reçoit. Nous apprenons que l’établissement a traversé des
moments difficiles pendant la crise qu’a vécue la Tunisie post révolution. La fréquentation a connu une chute libre.
Mais la reprise est effective depuis quelques mois. L’essentiel de la clientèle
est suisse, française, algérienne. Viennent ensuite d’autres nationalités.
Il faut dire que ce complexe de thalassothérapie est l’un
des plus importants dans le bassin méditerranéen. Actuellement, une vingtaine
de curistes algériennes séjournent chaque semaine pour des cures. La stratégie
marketing de l’établissement prévoit une campagne d’information en direction de
la clientèle algérienne.
A l’hôtel Regency que nous rejoignons en fin de journée pour
y passer les deux nuits suivantes tout semble marcher pour le mieux. Situé à
Gammarth à une encablure de Tunis, l’hôtel était presque plein. C’est un hôtel
haut de gamme, fréquenté par une clientèle étrangère. Ambiance feutrée, chic.
Les chambres sont spacieuses, et luxueuses. La cuisine que nous découvrons au
moment du diner y est raffinée. Rien ne pourrait faire croire que la Tunisie
avait vécu des moments difficiles.
Même si ce n’est pas encore le rush des années
pré-révolutions, tout porte à croire cependant que la Tunisie est en train de
reprendre ses esprits. La sérénité règne dans les rues et les moments de
turbulence fait déjà partie du passé.
Amel Kerboul, femme Ministre du Tourisme, est un signe de
renouveau. Sa réputation de femme de poigne augure des perspectives
prometteuses pour le tourisme tunisien. Cette période où se sont croisé le ramadahan, l’été et la
révolution est une période ou les responsables et les professionnels du
tourisme apprendront à se refaire une santé. Le ramadhan aurait, de toute
évidence, eu le même effet que les troubles qui y ont régné, sur la
fréquentation algérienne de la destination tunisienne. Alors autant prendre
contre mauvaise fortune bon cœur et le pire est passé. J’en suis convaincue.
Imen Mekerkeb
Aberrane
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