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Vacances d’été 2013 Comment se distrai |
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Nous sommes en plein mois d’Août, Ramadhan se termine dans quelques jours. Nous avons jeuné loin de nos familles en Algérie. Les vacances prévues dans notre pays natal ne sont plus possibles financièrement. Etant la seule source de repos annuel, comme nombreux d’expatriés, vivant à l’étranger, cette fois nous choisissons l’Espagne au climat similaire à notre terre d’enfance. La raison? La mer et les distractions diverses nous permettent des vacances à bas prix.
Tout a commencé au début de l’année par l’achat du prix du billet d’avion Londres- Alger. Les tarifs ne permettent plus aux familles de prévoir ce repos cher au cœur de ceux qui,malgré la distance, souhaitent maintenir les liens familiaux. La réalité est tout comme partout, travailler, vivre, maintenir cette relation spéciale famille que nul ne souhaite en être coupé. Le cout de la vie, l’école, les diverses obligations, la distance d’un travail sont à considérer. Comme tous, nous laissons une partie de notre cœur dans la famille, surtout avec les parents qui vieillissent. Loin des sources familiales, celles qui normalement apportent tant de supports, la vie est différente. Ce qui explique cette envie d’y retourner régulièrement en été.
Le premiers pas est de planifier ces billets d’avion qui nous font tant rêver. Cette fois, cette voie oblige nombreux à ne plus pouvoir partir, d’autres préfèrent patienter plus longtemps avant de rejoindre leur famille. En augmentant leur tarif d’été, ce départ si beaucoup attendu est devenu impossible pour nombreux. Devant cette situation inévitable, les expatries Algériens ont choisi une destination plus accommodante: l’Espagne ! Proche par son histoire, agréable par sa joie de vivre, ses plages de sables dorés et enfin des tarifs aériens charters, ne coutant qu’une fraction, nombreux sont qui décident de changer de destination. A noter que le ferry offre aussi un moyen fort économique.
On commence par régler d’avance la location d’un appartement. Agréablement meublé avec cette climatisation pratique, le Wi-Fi assuré, la literie complète et au rez de chaussée l’accès de la buanderie commune, avec ses machines à laver, un moyen moderne bien apprécié. Dans le jardin, la grande piscine est ouverte tout le temps. Nous découvrons l’architecture espagnole, modernisée,adaptée à cette région inondée de soleil qui s’ajoute à notre sens du confort bien gagnéaprès des mois de dur labeur. L’exemple de l’urbanisation choisie, surnommée Concorde,est composée d’appartements étalés entre plusieurs immeubles. Malgré sa taille gigantesque, un sentiment de sécurité, d’espace et calme nous réjouit.
Dès notre arrivée, nos enfants ont sauté de joie devant ce petit paradis terrestre, en plongeant dans l’eau limpide de la piscine qui semblait les attendre. Nous leur avons bien vite expliqué, qu’à l’heure de la sieste, vers quatorze heures, ils devaient se tenir tranquille, de préférence sans bruit. Cette institution espagnole (autrefois populaire en Algérie)s’ajoute à notre repos bien gagné.
A partir de dix-sept heures, la vie reprend partout. Depuis des décennies, la réputation de la Costa Blanca a dépassé les frontières les plus lointaines. L’aéroport d’Alicante modernisé peut recevoir jusqu’ à un million de passagers par jour ! Projet sans doute ambitieux, l’Espagne est bénie par quatre saisons. Depuis vingt ans, les urbanisations crés pour une population locale et étrangère ont attiré plusieurs millions d’Européens. Le tourisme Espagnole a prévu l’envergure du marché national et international. Nous sommes témoins de cette vision : six cent appartements, un très large parking,les piscines encerclées deverdure, nous nous sentons comme dans un paradis.
Dès notre première soirée à Alicante, nous explorons le quartier en nous promenant le long de la plage de San Juan, dégustant une glace locale. Ce lieu populaire attire les familles Espagnoles avec leurs enfants. La population locale est agréable, nul ne sent étranger. La ville est parsemée de jardins publics. Ces derniers embellissent ces immeubles de maitre peu élèves qui ont survécu les ravages du temps.Ici et là, nous admirons quelques arbres centenaires dont les branches reposent sur des supports simples que nos enfants tapotent par curiosité.
Les nuits sont animées en Espagne durant l’été Le flot régulier de touristes venus de tous les coins de la planète trouve dans chaque office du tourisme une liste de festivités . Grace à la fraicheur de la nuit, les fiestas de tout genre organisées se répètent chaque été régulièrement. La plus célèbre celle des Moros et Cristiano. Nous avons choisi d’aller dans la petite ville de Guardamar. Bâtie sur une haute colline, comme ses voisines, elle possède de centaines d’habitations de vacanciers et appartements traditionnelles. Une peu spéciale par son ancienneté, elle a gardéà mi-chemin de la route principale, cette roue médiévale énorme, qui continue à puiser l’eau d’une sagia, bâtie par les Maures après leur arrivée.
Afin d’aider les artistes locaux , les visiteurs peuvent acheter ou admirer les objets crées et vendus sur des étalages éphémères placés le long des trottoirs. Je suis tentée par un chapeau fait de paille local, décoré de boules de bois d’ eucalyptus, cout ? 2 Euros. Bonbons, sacs à mains, chaussures, t-shirts, robes blanches a la broderie locale, ornements et tant d’autres créations sont joliment présentés.
Chaque semaine, villages et villes célèbrent la commémoration d’une page historique. Un défilé grandiose par sa vivacité et son ampleur, rappelant ce moment précis lorsque les Maures régnaient encore sur ce beau pays. Sous le son des tambours, rois, reines, princesses et gardes,vêtus de costumes flamboyants en satin ou en velours, brodes de fils dores, portant une couronne ou une arme du temps de cette époque marchent la tête haute. Suivis par les Christianos, aussi brillammentvêtus selon leur statut, longues robes, le haut bois sur la tête des femmes, costumes sérieux des hommes, tous les groupes marchent en diapason au son de la musique militaire. En dernier, les responsables locaux, responsables d’une telle célébration, en vêtement modernes, clôturantainsi cette brillante partie de leur histoire, méritant les applaudissements de la foule.Etrangers parmi tant d’autres étrangers, nous sommes tous autant fascinés.
Le programme hebdomadaire publié sur le journal local en espagnol est gratuit. On le trouve au bureau du tourisme. En anglais il est publié sur le journal hebdomadaire Costa Blanca news, faciles pour nous Algériens anglophones. Quel bonheur que d’ avoir tant de distractions . L’été, dans ce pays,est synonyme de fêtes. Malgré les feux d’artifice, il est onze du soir, on peut voir les tout petits s’endormire dans les poussettes. Les plus grands s’amusent sur la place publique ou dans le trottoir sans danger.
Nous allons à la découverte des quartiers avoisinants. Nous notons la rue d’Oran, nullement omise dans l’histoire d’Espagne. Dès dix heures du matin, les magasins ont ouvert leurs portes. Tout comme chez nous, de nombreux cafés sont prêts car prendre le temps de gouter, de déguster une boisson entre amis ou en famille fait partie de cette joie amicale. La Costa Blanca que nous découvrons regorge de lumière et de vie. Les petits marchés sont bien achalandés. Le port d’Alicante est fréquenté par des ferrys réguliers allant vers Alger ou Oran. Les liens historiques entre nos deux pays continuent fraternellement. Durant des siècles précédents, nombreux habitants natifs de cette région venaient travailler chez nous. Le marché de l’alfa algérien fournissait de la matière première à ces artisans locaux. Pour ceux qui comme nous ont choisi ce pays du soleil, la langue n’est pas un handicap. Avec ses quelques 35% de mots en arabes, le reste en langue latine, presque transparent, en général, nous sommes vite à l’aise. Quant à la nourriture, les bouchers hallal possèdent tout ce dont nous sommes habitués sans oublier les douceurs tels ces zalabyas, kobez et ces friandises que nous aimons tant. L’alimentation espagnole est aussi bien accueillie : diversité de préparations avec la paella, lapins, brochettes et merguez, sans oublier les petites Kemia de salades… un plaisir. On a bien apprécié cette boisson rafraichissante, appelée horchata, un peu laiteuse crée par les Arabes, elle continue à plaire à tous les palais durant la saison chaude. Quant aux churros, ce type de zalabyastrempées dans du chocolat chaud, un régalà ne pas manquer.
Toute festivité se passe le soir. Rien n’est omis, ville ou petit village offre un panneau de son passé et sa gloire. L’Espagne est absolument populaire avec les britanniques depuis les années soixante. On rencontre des Danois, Suédois, Allemands, Portugais et Français qui viennent avec leurs enfants. Le bureau de tourisme reste ouvert tard le soir, offrant documentation, carte régionale et pamphlets gratuits. Hier nous avons emmené nos enfants à Benidorm, deux heures de route afin de découvrir le parc d’attraction appelé Terranatura, un zoo moderne qui ressemble plus à un terrain parc sans frontière, composé d’animaux d’Afrique. Notre petite a été ébloui par la gentille girafe qui s’est approché d’elle pour lui lécher la main ! Pas très loin, cet éléphant placide, un grand père sans doute, mâche un tas de plantes sèches. D’autres animaux paissent sous l’ombre des arbres. Ce zoo moderne étalé sur 30 hectares jusqu’aux pieds des montagnes bien que situé à Benidorm attire grands et petits.
De retour dans cette petite ville de Playa Palmera, on découvre un marché d’ artistes et leurs créations.Devant la chaleur intense de l’été, j’ai acquis un chapeau en paille régionale, embelli de perles en bois d’ eucalyptus, produits non toxiques. Sur ces étalages éphémères, les autorités offrent un moyen à la survie d’un art et aux familles qui continuent à protéger le travail de leurs ancêtres.
Les piscines locales et les plages sont nombreuses. Les enfants adorent cette eau fraiche. Celle que nous avons choisie, populaire par les parents, est surveillés par un jeune grand père qui ne parle qu’espagnol, sa langue natale... une manière d’injecter du vocabulaire aux petits, ces mots comme ‘’ cuidado’’ etc… bien entendu il y a d’autres mots qui ont gardé leur connotations arabes. Dans notre programme, nous avons prévu la visite de Los Alcazars( elkossor= châteaux), du village de Benijofar ( Ben ghorfa= les enfants de la maison); bonne raison de travailler les langues et d’injecter un savoir afin d’enrichir la découverte de pays diffèrents du notre, afin que nos enfants mémorisent en jouant une page d’ histoire qui pourrait leur être utile un jour.
La liste des activités des villes et villages est si longue qu’il nous faudrait plusieurs visites. Les marchés énumérés sur le journal apportent fruits, légumes locaux. Alicante est célèbre par son port et ses nombreux yachts et bateaux..Qui n’aime pas écouter le son des vagues!
A La marina, après la présentation d’une bande musicale, une paella géante est organisée par cette charité qui veut se faire connaitre et continuer son œuvre. Des rires, des couleurs et une envie d’ aide, encourage les vacanciers à gouter cette spécialité contre quelques euros.. une manière d’élever les fonds pour ceux qui sont démunis de soins.
Bien entendu, les enfants ont aussi droit aux ateliers,couleurs ,découpages, visages peints, chacun produit quelque chose..Les activités ont multiplies : Promenade a cheval, karting, tir a l’arc, kayaks, les adolescents ne sont pas oubliés.
Quant à la culture, on y trouve un peu de tout. D’ abord le grand musée MARQ d’Alicante présente cette fois l’histoire du sel, étendu sur un règne de plusieurs siècles. Plus loin vers le Sud , aune heure de route, on peut admirer ces lacs salesayant la même densité que la mer morte. Le contenu de sodium, cuivre attirent les flamands roses qui aiment à y revenir chaque année. Dès la fin de l’été, un spectacle fabuleux attire les connaisseurs et amateurs de photos : voir lesnouveaux nés tout juste couvert de plumes blanches, sous l’œil vigilant des parents.
Nous visitons un autre parc, el Parque Naturel ‘El Siren’, couvrant quelques milliers d’ hectares, un havre de paix pour les animaux . Seule cette tigresse qui vient de mettre bas son premier petit, derrière son abri solide. Les enfants peuvent admirer ce miracle de la nature, ce petit être fragile, mais surveillé jalousement.
Nous terminons notre journée par la visite du Musée du chocolat, une importation venu du Mexique, dont les religieux Espagnols ont transformé la saveur en y ajoutant du sucre. En couvrant de chocolat chaud les churros (type de zalabya) la réputation de la chocolaterie Valora fait son chemin. Un plaisir à ne pas manquer.
En cette période estivale, les autorités invitent régulièrement des groupes artistiques de différentes nationalités : Danois, Allemands, Anglais et quelques fois Algeriens. . En fin de ce mois, Bill Zygmant présente ses photos illustrant les Beatles des annees70’ .Les Russes arrivent sur la sellette, avec la production de Katiuska, unevenement à ne pas manquer.
Nous decidons de découvrir el Mar Menor, situe a mi-chemin de Cartagena et Alicante. Une plage assez intéressante avec sa boue noire, fameuse par des qualités qui apporteraient allègeraient certaines allergies de la peau, populaire avec les Espagnoles et les Britanniques.
A mil Palmeras, sur la placette centrale, nous avons suivi une soirée musicale. Nous nous sommes assis à coté des habitants qui, eux, arrivent en famille. La soirée musicale, regroupe une trentaine de musiciens locaux âgés entre 10 et 60 ans ! Gloire a la joie de vivre espagnole sous la bannière appelée ‘Union musicale Horada’, nous avons apprécié des composions musicales telles: NochesAlicaninas( nuits d’Alicante) Hommajea Mexico (hommage a Mexico) Glenn Miller story (l’histoire de Glen Miller) promettent un enchantement !Nous avons écouté les arrangements avec beaucoup de respect. Apres vingt heures, la brise venue de la mer caresse agreablement nos visages. Grands et petits ont apprécié les efforts de ces amateurs et le grand style choisi pour cette soirée.
Nous avons associé la joie et la relaxation de nos vacances à cette terre Espagnole. Les efforts évidents des distractions crées grâces aux autorités de la province de la Costa Blanca ont porté leurs fruits. La création d’autoroutes, de maisons de vacances, d’hôtels, ce coût de la vie accessible, la maintenance de l’agriculture à bon prix. On a remarqué que les nationaux comme ceux venu de Madrid préfèrent ce lieu plutôt que de faire face aux dépenses d’un voyage à l’ étranger. Quant aux autres nationalités, la qualité de la vie et la sécurité d’une société respectueuse des traditions familiales ne fera qu’attirer plus de visiteurs à l’avenir. Nous pensons déjà à l’été prochain avec beaucoup d’anticipation.
Fadela Krim |
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