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DÉVELOPPEMENT TOURISTIQUE |
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LES SITES ARCHÉOLOGIQUES INSUFFISAMMENT EXPLOITÉS
« Le tourisme et l’archéologie ont toujours entretenu des relations solides. Alors que le premier cherche comment tirer profit du patrimoine en tant que bien de consommation touristique, le second cherche à conserver le premier ainsi qu’à le protéger ». Une idée que beaucoup de professionnels dans les deux domaines partagent avec sérénité, et pourtant on dit que peu d’études se sont intéressées aux impacts positifs du tourisme sur les sites archéologiques et les populations situées à proximité de ceux-ci.
Patrimoine et tourisme mettent en relation un nombre de plus en plus important des contemporains à travers
le monde, car le tourisme ne concerne
pas que les touristes en mouvement. Défini par
l’UNESCO comme « les œuvres de l’homme
ou œuvres conjuguées de l’homme et de la nature, ainsi que les zones y compris les sites archéologiques qui ont une valeur universelle
exceptionnelle du point de vue historique, esthétique, ethnologique ou anthropologique »,
le patrimoine culturel s’avère être une ressource touristique dont les économies nationales tirent de plus en plus profit. En Algérie
les sites archéologiques ne manquent pas. Mais
fait-on des efforts pour les faires connaitre auprès des touristes locaux et étrangers ?
Pourtant, l’Algérie compte près de 470
sites culturels protégés. 14 nouveaux sites historiques, culturels et archéologiques ont fait
l’objet en 2013, de décrets publiés au Journal
officiel. en 2014, le ministère de la Culture a
classé douze sites archéologiques à Alger,
Oran, Tlemcen, Chlef et Sétif sur la liste des
biens culturels. Aujourd’hui, les relations entre
voyageurs et ruines de l’Antiquité, connaissent
un essor remarquable avec les pratiques de
voyage d’une élite cultivée consistant à parcourir de hauts-lieux historiques, artistiques,
voire naturels dans le but de compléter sur le
terrain une culture littéraire. Parmi les sites archéologiques les plus connus et qui sont classées patrimoine mondial par l’UNESCO, on
peut citer la Casbah d’Alger, Djemila, Timgad,
Qalaât Beni Hammad, Tassili Najer, et la Valée
du M’Zab. Si dans le monde, le voyageur retrouve dans les témoignages du passé les origines de la nation, les professionnels se demandent ce qu’il recherche quand il traverse la
Méditerranée pour découvrir les antiquités romaines et puniques de l’Algérie ?
Aussi, les rôles respectifs des acteurs professionnels, des amateurs de l’archéologie
ainsi que des sociétés savantes constituent une
entrée importante pour aborder cette question.
Si le développement du tourisme en Algérie
n’est pas le décalque du développement touristique en Europe , il s’avère que les initiatives
de particuliers, d’associations et de sociétés
savantes dans la mise en tourisme de sites antiques ont, des deux côtés de la Méditerranée,
été déterminantes .
Malheureusement, les professionnels estiment que notre pays «regorge de sites archéologiques, naturels et touristiques insuffisamment exploités, et nécessitant davantage
d’efforts en vue de leur promotion».
Pourtant, l’Algérie est riche d’un potentiel
et ressources naturelles aptes à en faire une
destination touristique de choix, pourvu que
des efforts soient consentis en vue de la promotion de ce secteur pour le mettre au diapason
des développements en cours, et relancer
l’économie nationale.
Fatiha Aïd. |
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